Et pour toi Citronimous, c’était comment 2020 ? – Jour 20 #Cabanou2020

Jour 20

Hellooooooo tout le monde !!

Ravie de reprendre ma plume sur ce super format d’Alychouette. On a tous eu vent des conséquences de cette année particulière. Perso quand je vais dans des boutiques ou des institutions j’ai juste envie de demander à mon interlocuteur comment il a vécu 2020, par curiosité ou pour compatir qu’importe ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de répondre à ma propre question. 

2020 c’est LE truc inattendu auquel j’aurais jamais pensé… on est sur des rebondissements à ne plus savoir où donner de la tête, allant de fausses fakes news (oui oui) au racisme systémique français, en passant par des attentats et et non pas un mais des confinements ! Bon vous me direz que tout ça n’est pas nouveau mais ça fait beaucoup quand même. 🙄

Moi en 2020, je me suis lancée dans un projet de plutôt longue haleine qui me tient à cœur, j’ai réalisé à quel point la douleur d’un deuil est en réalité constante malgré les joies quotidiennes, j’ai passé 6 mois de « vacances » chez moi au soleil, j’ai réussi à avoir des abdos (bien qu’ils n’aient duré que 3 mois 😭), j’ai été élu meilleure tatie du monde (je n’ai qu’une nièce mais ça compte quand même) et j’ai résisté à la folie de TikTok !

2020 n’a pas été clémente mais elle a tout de même été pédagogue dans sa punition. Moi 2020 me fait penser à une maman antillaise, qui dans sa débrouillardise n’a pas le temps pour nos enfantillages et qui nous met une belle volée pour qu’on se calme. 

Je vous laisse maîtres de juger si le calme est revenu…

En tout cas en 2020, j’ai réalisé que j’étais une personne capable, et qu’il fallait juste un coup de pouce des bonnes personnes. 

J’ai réalisé que le retour au peyi pouvait être imminent et qu’il ne s’agissait que de s’en donner les moyens, encore faut-il dépasser ses aprioris et y croire très fort. 

J’ai réellement compris l’adage « la misère est plus douce au soleil. »

Eh mon dieu quelle douceur ! 😌

En 2020, j’ai rêvé, j’ai espéré, j’ai eu la foi et puis, j’ai préféré ne plus y croire. Désormais je partage. 

En 2020 je me suis lancé, mais je suis tout de même restée dans ma zone de confort. 

En 2020 j’ai voulu oser et puis j’ai pleuré. 

En 2020 j’ai fédéré et j’ai appris. 

En 2020 j’ai été reconnaissante. 

2020 c’est à l’unanimité une année de projets, une année pleine de réalisme, une année hallucinante, une année qui polarise. 

Alors s’en plaindre ou en tirer du bon ? Telle est la question. 

Moi je suis partisante du non-choix, car choisir c’est renoncer. Alors mon année 2020 m’a malmené, certes, mais elle a été douce. Juste comme une maman antillaise.

En 2020, le malheur de certains a fait mon bien, et mon malheur a fait le bien d’autres. 

Ainsi va la vie. Et ainsi commencera 2021.