Confinement (part.2)

chronique-memento-morito

RIEN !
JE N’AI RIEN FAIT, VOILA !

Je reviens sur le confinement après combien de mois mais il le fallait, voilà !
J’ai passé deux mois dans mon studio à me reposer, prendre du temps pour moi, physiquement, intellectuellement et surtout moralement, commencer et terminer une série que je voulais commencer depuis longtemps et qui étaient définitivement géniale, me recentrer, me retrouver et c’est très exactement ce dont j’avais besoin. Voilà !!!!! 
Et waw, qu’est ce que ça m’a fait du bien. Ça fait du bien de « subir » une demi-fracture avec le monde extérieur. « Demi » parce qu’en restant connecté à internet pour suivre l’actualité de l’épidémie, le climat stressant, angoissant, anxiogène ou que sais-je qui régnait… cela n’était pas ouf ouf. Bref.

HÉ MAIS ! Ça va toi au fait, pardon ? T’es à l’aise, c’est bon ? ta boisson, tout est ok ? Bon, cool alors, reprenons.

Je ne pensais pas que ne rien faire pouvait autant… m’occuper. Je ne me suis pas ennuyé un seul moment. Ne rien faire. D’ailleurs, on ne peut pas fondamentalement « rien faire ». On respire, le corps fait ses affaires en interne, on pense.. Vous avez déjà essayé de ne pas penser ? Ça oblige à penser en fait. Comme quand on veut oublier quelque chose. La volonté d’oublier t’oblige à te rappeler de ce que tu veux oublier, puisque tu as besoin d’identifier ce que tu dois oublier quoi, et du coup tu te rappelles constamment ce que tu veux oublier. Et puis un jour tu oublies. Comment tu sais ? Parce que tu t’en rappelle. FAIL ! mdrrrrr

Enfin bon, ce confinement fut une sacrée expérience sociale. Beaucoup d’enseignements et de conclusions à en tirer, toujours sur un plan social. Quant à ceux pour qui le confinement a été difficile, j’espère que ça va mieux pour vous en tout cas, que vous prenez vos précautions tout de même en sortant. Tout ceci n’est pas encore derrière nous, malheureusement. A voir cela dit.. on est encore en juin à l’heure où j’écris cet article. Que nous réserve la suite ?

Ah ! Mon verre est vide. Bon, je vais me resservir. En attendant, n’oublies pas de vivre !