L’appel de Mars ou comment j’ai pu mettre un terme à ma souffrance (momentanément)
Mi Mars 2020, pensant en avoir fini de ma grippe j’ai tenté de me rendre sur mon lieu de travail en voiture. Mais ne voilà t-il pas que mon embrayage a explosé en pleine heure de pointe près du pont du Mcdonald’s de Dillon. Je mets un embouteillage monstre, je suis fatigué, malade comme pas possible et anxieux à l’idée de devoir payer des centaines d’euros pour réparer ma voiture. La journée commence très mal.
Problème a moitié réglé je me suis quand même rendu au travail mal au point et déprimé. Le soir venu, avec mon collègue et ami, nous tentons de réparer l’embrayage de mon véhicule. C’est alors qu’il augmente le volume de la radio pour laisser place au préfet qui lance son appel à la population afin de limiter les déplacements et d’éviter de sortir de chez soi sauf pour s’alimenter. Nous sommes confinés.
Étant classé parmi les personnes à risque en cas de COVID_19, mon père attrape son téléphone et me bombarde d’appels et d’avertissements par messages afin que que je ne sorte pas de chez moi sauf pour faire des courses, voir même éviter tout contact avec mon neveu pour ne pas que de façon “bête” que j’attrape la maladie.
Quelques jours plus tard mes amis IRL et In Game me posent la même question : Comment vis tu ton confinement ?
Le confinement était un pain béni, une bénédiction qui est arrivée pile au moment où j’étais dans une phase de burn out avec mon travail, mes relations, mon entourage, tout. J’étais dans une période où mon corps me faisait clairement comprendre qu’il fallait souffler, arrêter, il n’en pouvait plus. Et comme je me confie très peu réellement sur ce que je vis et ce que je ressens et bien il ne pouvait plus supporter cet amas.
Le mois de Mars était loin de l’angoisse que mon entourage ressentait pour moi. Je suis de nature très casanier, rester chez moi & surfer sur internet est mon passe temps favoris. Depuis plusieurs années déjà donc le confinement était synonyme de vacances pour moi. Rester chez soi sur mon ordinateur & être payé sans devoir côtoyer des gens que je ne supportais plus, je dis oui.