chronique-memento-morito

Discussion de comptoir (part. 2)

Bonjour, Bonsoir ! Revenons en au fait. Je disais donc que j’avais une tête de nid de termites, blablabla, accordéon, blablabla, elle a ignoré ça machin ouais ok, le verre est là, c’est parti !

Bref, une fois calmée, 1 revient me parler et me dit qu’en effet, ce fut très déplacé de me dire que mes cheveux ressemblait à un nid de poux bois, c’est pas gentil etc. A ce moment j’ai eu un déclic plutôt pas mal, qui fait plaisir.

En vérité, il n’y avait rien de méchant dans ça. C’est pas parce que le contexte semble être péjoratif que ça doit forcément l’être. Sur un fond de ‘ignorance is bliss’, j’ai choisi de me dire que c’était juste un constat et qu’après tout : est-ce vraiment problématique que mes cheveux ressemblent à un nid de poux bois ? Bof. Mais tu me dis que mes cheveux ont l’air pas soigné, j’me fâche. Pourquoi ? Parce que je le prends comme un jugement et que tu remets directement en question la façon dont je m’occupe de mes cheveux ; sans même me demander tu confirmes presque quelque chose de faux en plus. Mais ça reste un choix.

Tout ça pour dire qu’en fait, on est maitre de notre perception des choses. Et même si elle l’avait dit méchamment bah c’est tant pis pour elle parce que je m’en fouts et que je suis un idiot heureux. C’est important d’être heureux en se libérant du regard des autres, en faisant de tout et n’importe quoi ce que l’on veut que ce soit. Tout en sachant ce que c’est (selon nous), ce que ça n’est pas (selon nous) et donc ce que ça aurait pu être (selon nous). Ou pas.

Ah ! Mon verre vide de liquide mais plein d’air demande à être vidé en air mais rempli de liquide. Je reviens, en attendant, n’oublies pas de vivre !