Dans le cadre de mon BA Hospitality Management, j’ai choisi pour cette année de faire ce que l’on appelle un ‘Sandwich year’. Pour faire court, c’est une année complète durant laquelle l’élève se retrouve en stage et gagne en expérience pour pallier au problème du diplomé sans experience. Vous comprendrez alors que c’est une opportunité à saisir. Cela dit, il y a la période pré-stage qui consiste à chercher pour trouver celui-ci et c’est ce dont je vous parlerai aujourd’hui.
Le big LOL
J’ai voulu faire ma maligne et ne pas me servir des filons. J’ai alors depuis Londres entrepris des recherches et première chose à constater. Alors que les emails sont de loin à Londres le moyen le plus commun de contacter une entreprise, en Martinique, ce n’est clairement pas, pour beaucoup, le moyen le plus simple. Il a d’abord fallu que j’appelle afin que chaque entreprise me redirige vers la personne la plus apte à prendre ma demande en considération et cela m’a valu £95 de facture de téléphone en supplément de ma note habituelle.
Tout ça pour qu’après 3mois à être baladé de personne en personne à joindre, personne ne veuille de moi. Alors oui, il vallait mieux en rire.
Sur place
Une fois arrivée sur place, j’ai vite compris que les filons (plutôt décrié ici) dont j’entendais si souvent parler n’était en fait que ce qu’ils appellent à Londres « Networking » (une pratique que nous étudiants sommes fortement encouragés à faire). Pourquoi alors en Martinique l’impression m’est venue que les filons ce n’était pas bien?
Ma première piste est que hors filon/ network la différence de considération que l’employeur apporte à une multitude de candidats est très, TROP drastique et cela représente clairement un danger pour notre île. Vous imaginez un peu? Des personnes aussi fantastiques que moi ont du mal à trouver acheteur (XD) alors qu’en passant par les filons, les possibilités sont non seulement décuplées mais passe d’une chance trop proche de 0 à une chance trop près de 100.
Rassurez vous
Mon intention n’est pas de faire de la mauvaise pub pour la Martinique et décourager ceux qui comme moi cherche des opportunités professionnelles à court ou long terme sur notre belle île. Je tiens à dire qu’il y a bien moyen de réussir autrement et en soit, le fillonage/networking n’est pas quelque chose de mauvais, bien au contraire. Seulement je crois bien qu’on atteint des extrêmes en Martinique qui représentent une menace pour nous même. Je propose alors que chacun prenne 2 secondes pour se poser et réfléchir à ceci. Ainsi, nous debloqueront peut être pas à pas les « freins » au retour des jeunes en Martinique.
Ton avis?
Et toi t’en pense quoi? Des anecdotes à ce sujet? Des solutions? Des idées qui diverge?
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